La légende de Saint-Exupéry au Brésil
Nous savons que Saint-Exupéry, lorsqu’il était pilote pour l’Aéropostale, est passé au Brésil. Lors d’une conférence il aurait dit : « J’ai été mêlé aux coutumes du Brésil ». On dit aussi que c’est un baobab que l’écrivain a vu à Natal qui l’aurait inspiré pour le Petit Prince. A Florianópolis (ville d’escale de l’Aéropostale), un hôtel porte le nom de Zeperri, un hôtel dans lequel Saint-Exupéry descendait dans les années 20.
L’histoire raconte qu’un pêcheur aurait rencontré Saint-Exupéry lors de ses passages. Le pêcheur, se souvient de la grande taille  de Saint-Ex du carnet de note qui ne le quittait pas, son goût pour la soupe de poisson, la pêche. Le pêcheur qui a surnommé son ami « Zeperri », voyait en Saint-Exupéry un homme « différent » de ses contemporains.

 

 

Le Petit Prince au Brésil
Les statistiques disent que chaque année, un seul livre par habitant est lu . Malgré tout le Petit Prince est connu dans l’imaginaire populaire. Les représentants brésiliens du Petit Prince, ont déjà organisé un spectacle vu par 200 000 personnes avec la comédienne Luana Pioavani, on  a vu le Petit Prince apparaître lors de spectacle de mode, des expositions et aujourd’hui le Petit Prince est célébré au sein de l’immense Oca. Le Petit Prince présent dans l’imaginaire populaire, sert des causes comme l’environnement ou l’enfance en détresse. Le livre est intégré aux programmes scolaires.

 

Sheila Dryzun la représentante de la Succession Saint-Exupéry au Brésil, dresse un beau constat de l’impact du livre sur le jeune public : « C’est souvent le premier livre dans lequel les enfants entendent parler d’amour ».

 

Dans un pays de contrastes économiques, la dernière démonstration de l’impact du Petit Prince sur le Brésil est l’arrivée de l’hôpital du Petit Prince. Un établissement spécialisé dans les soins aux enfants et dont la spécialité est la chirurgie cardiaque. « Chaque enfant est unique au monde » est le leitmotiv de cet hôpital dont l’éthique repose sur la solidarité vers les plus nécessiteux.