Nous pouvons lire et comprendre Le Petit Prince de plusieurs manières (en se référant, par exemple, aux éléments autobiographiques). Mais à l’heure du développement durable le petit prince nous interpelle lorsqu’il parle du soin qu’il accorde à sa planète : « C’est une question de discipline, me disait plus tard le petit prince. Quand on a terminé sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planète. Il faut s’astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu’on les distingue d’avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes. C’est un travail très ennuyeux, mais très facile. »

 

 

Sachons garder ce passage en tête et pourquoi ne pas percevoir, aujourd’hui, les pousses de baobabs comme nos déchets à trier, nos veilleuses à éteindre. Si nous ne faisons pas attention nous submergeons notre habitat, notre environnement de minuscules pousses de baobabs qui plus tard seront la cause de l’encombrement, du dérèglement de notre planète…  

 

 

 

Lorsque le petit prince prend soin de sa rose, il ne fait pas que céder aux caprices de la fleur. Elle est unique au monde, donc précieuse, donc indispensable. Notre flore, nos arbres sont indispensables à notre écosystème (les arbres absorbent le CO2) et aux générations futures.

 

Le temps que le petit prince consacre à sa rose, est aujourd’hui le temps que nous devons consacrer à notre environnement. Pour connaître les gestes qui font la « toilette » de notre planète rendez-vous sur le site Cool Planet 2009.