Didy Veldman avait déjà une vingtaine d’années quand elle a lu Le Petit Prince pour la première fois. Et comme bien des adultes, elle fut surprise des questions existentielles que soulève ce qu’elle avait cru n’être qu’un simple conte pour enfants. Plusieurs relectures ont suivi, qui ont fait naître chez elle le désir de transcrire en mouvement la poésie et la pureté de ce récit unique. « Je souhaite garder quelques éléments narratifs, sans être trop littérale, commente-t-elle. Le Petit Prince raconte l’histoire d’une redécouverte. J’aimerais donc créer des scènes où certains comportements humains et choix de vie seraient mis en relief pour être remis en question dans le même esprit similaire que celui du livre. Mais ce n’est que le point de départ de la création. Qui sait où cela me mènera?
Jean-Laurent Ratel