Le saviez-vous ?
L’adaptation animée du chef-d’oeuvre d’Antoine de Saint-Exupéry qui fête cette année ses 72 ans est actuellement en salles. L’occasion de revenir sur trois secrets de tournage de ce conte réalisé par Mark Osborne, le papa de Kung Fu Panda (2008).
# La particularité du Petit Prince réside dans le fait qu’il combine la technique du stop motion à celle de l’image de synthèse classique. Représentant une part mineure du film, la stop motion est utilisée lors des scènes où l’aviateur fou raconte l’histoire du Petit Prince à la fillette. Le réalisateur Mark Osborne explique avoir eu envie de calquer au plus près son dessin animé aux aquarelles originelles disséminées dans le roman. Cette technique d’animation image par image lui offrait également la possibilité de transmettre un message poétique, riche en textures (des figurines de papier, l’écharpe qui flotte au vent, la nature qui s’anime) et en couleurs pastel.
#Avant la version de Mark Osborne, le conte philosophique et intergénérationnel a connu de nombreuses adaptations, que ce soit au cinéma, à la télévision ou sur les planches. Du côté du grand écran, c’est le réalisateur lituanien Arünas Zebriünas qui, en 1966, tourna la première adaptation du roman. Baptisé Mazasis princas, le film ne sortira dans nos salles qu’en 1994. Sous la caméra de Stanley Donen, Le Petit Prince a fait l’objet d’une comédie musicale, The Little Prince, sortie au cinéma en 1974.
# À l’instar des Minions, l’idée du film d’animation de Mark Osborne est née en France. À l’origine, c’est le producteur français Dimitri Rassam, le fils de la comédienne Carole Bouquet, qui a eu l’idée de porter ce projet au cinéma. Le chemin a été long depuis que le producteur et son acolyte Aton Soumache (Renaissance, The Prodigies) ont acquis les droits en 2007. C’est en rencontrant Mark Osborne, qui venait juste de finir Kung Fu Panda, qu’ils se sont dit qu’ils avaient trouvé la personne adéquate pour adapter ce roman universel vendu à 140 millions d’exemplaires dans le monde. Une fois le réalisateur choisi, il a fallu quatre années pour mettre sur pied le scénario. Un travail de titan au budget de 60 millions de dollars.