LE PREMIER CONCOURS D’ECRITURE DEPUIS L’ESPACE

A l’occasion de la mission PROXIMA de l’astronaute de l’ESA Thomas Pesquet, le Labo des histoires et la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse annoncent, avec l’astronaute Claudie Haigneré, la création d’un concours national d’écriture inédit en faveur des jeunes, à la Maison de la Poésie, à Paris.

De novembre 2016 à mai 2017, l’astronaute français de l’agence spatiale européenne, Thomas Pesquet s’envolera à bord de la station spatiale internationale dans le cadre de la mission « Proxima ». Celui qui sera le 10^e français affecté à un vol dans l’espace a confié dans son journal de bord, souhaité prendre dans ses effets personnels, les œuvres complètes d’Antoine de Saint-Exupéry. En s’appuyant sur l’attachement que Thomas Pesquet porte à l’auteur du Petit Prince et de Vol de Nuit, le Labo des histoires et la Fondation Antoine de Saint-Exupéry ont imaginé un concours d’écriture à destination des enfants, adolescents et jeunes de moins de 25 ans.

Le projet a été rendu public à l’occasion de la remise du 28^e Prix Saint-Exupéry, mercredi 12 octobre à la Maison de la Poésie. Charles Autheman, délégué général du Labo des histoires a pu présenter ce projet exceptionnel aux côtés de Claudie Haigneré de l’agence spatiale européenne et d’Olivier d’Agay de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse et en présence des partenaires du projet : la Cité de l’Espace et l’Institut Français.

L’espace comme nouveau terrain d’écriture

 

Thomas Pesquet annoncera le thème du concours dans une vidéo enregistrée et transmise depuis l’espace en décembre 2016. Les laborantins auront jusqu’au 28 février 2017 pour soumettre leurs travaux. Le 6 avril 2017, date d’anniversaire de la parution du Petit Prince en France, Thomas Pesquet lira le texte « coup de cœur » dans une vidéo enregistrée depuis l’espace.

 

Dans un contexte de digitalisation de la société, le Labo des histoires démontre chaque jour, en dispensant des ateliers d’écriture gratuits partout en France, que les jeunes n’ont pas cessé d’écrire et qu’ils aiment ça. 7 jeunes sur 10 déclarent prendre du plaisir à écrire et 1 jeune sur 5 imagine et écrit des histoires fictives^1. Ce concours va encore plus loin et témoigne que l’écriture peut dépasser les cadres formels, en s’envolant dans l’espace.