L’argentine de Saint-Ex

Le 16 novembre 2009 nous vous parlions du périple de Bruno d’Agay à travers l’Amérique-du-sud et de sa quête de documents et de témoignages sur Saint-Exupéry et l’Aéropostale. Bruno d’Agay est bien arrivé et se trouve aujourd’hui en Argentine, plus précisément à Concordia. Dans le chapitre Oasis du livre Terre des hommes, Saint-Ex raconte un atterrissage durant lequel il cassa une roue de son avion. En réparant son avion il fait la rencontre de la famille Fuchs.

 

En attendant la réparation de son avion, Saint-Ex accepte de séjourner dans le château de San Carlos, lieux de résidence des Fuchs, situé dans la province d’Entre Rios.  Une grande bâtisse quelque peu délabrée mais dans laquelle le mobilier est toujours nettoyé, un aspect qui a charmé Saint-Exupéry dès son entrée dans le château.

 

 

Saint-Exupéry découvre chez ses hôtes un côté atypique : les Fuchs apprivoisent des animaux sauvages ! Ils ont un iguane, un singe, une mangouste et même… un renard, évidemment  tous apprivoisés. Durant son passage dans le château l’auteur du Petit Prince sera touché par les deux petites filles de la maison, qui mènent une vie assez différente des enfants des années 30. Deux enfants qui regardent gravement Saint-Exupéry et jaugent sa réaction lorsqu’elles lui annoncent que des vipères vivent sous le plancher de la salle à manger.

 

 

« A mon tour, à la dérobée, je regardais ces jeunes filles. Leur finesse, leur rire silencieux derrière le paisible visage. Et j’admirais cette royauté qu’elles exerçaient »

Le petit prince vu par Ileana

Ileana Cluj-Napoca est une artiste d’origine roumaine. Elle est étudiante à l’Université des Beaux Arts en section céramique. Ileana nourrit un grand amour pour le dessin, du coup elle a un blog sur lequel elle met en ligne régulièrement des illustrations. On aime son travail des couleurs, ses personnages originaux (dont son avatar graphique), la chaleur de ses dessins sur lesquels nos yeux s’attardent sur chaque détail…

 

Lors d’un concours lancé sur le web Ileana a proposé une représentation du petit prince. Nous sommes « bluffés » par la technique employée, ce serpent qui se mêle à l’écharpe, cette impression de solitude qui se dégage de cette illustration. Mais cette œuvre mélangeant le gris, le noir et le blanc est également riche en poésie…

 

Retrouvez Ileana sur son blog.

Offrez-vous une pause en compagnie de Marie-Christine Barrault

Les Rencontres internationales Antoine de Saint-Exupéry ont été composé de débats, de conférences et d’échanges. Des interventions artistiques ont ponctué les trois jours d’échanges, toujours placées sous le signe de Saint-Ex. Après l’extrait de Nikolaus Schapfl, nous vous proposons une lecture de Terre des hommes par la comédienne Marie-Christine Barrault. Il s’agit du passage dans lequel Saint-Exupéry alors reporter pour le journal Paris Soir est envoyé en reportage pour Moscou.

 

Il fait ici le récit de son voyage en train et la description des passagers, des travailleurs polonais congédiés de France. Dans cet extrait Saint-Exupéry s’attarde sur un couple et contemple la beauté de leur enfant endormi : « Je me penchai sur ce front lisse, sur cette douce moue des lèvres, et je me dis voici un visage de musicien, voici Mozart enfant, voici une belle promesse de la vie. »

 

 

Jean-Pierre Guéno nous parle de Saint-Exupéry

 En juin dernier, l’auteur de La mémoire du Petit Prince était invité aux Rencontres internationales Antoine de Saint-Exupéry. Alors qu’il planchait encore sur son livre, Jean-Pierre Guéno est venu nous parler de la modernité de la pensée de Saint-Exupéry et comment percevoir dans son discours, un intérêt pour ce qu’on appelle aujourd’hui le développement durable. On pourrait plutôt dire son inquiétude vis-à-vis des différents gaspillages de notre société, qu’il voyait comme « une grande termitière ».

 

Nous vous proposons de visionner, sans plus attendre, l’intervention de Jean-Pierre Guéno qui nous parle de Saint-Exupéry, un écrivain qui nous interpelle, comme le petit prince a interpellé l’aviateur perdu dans le désert.

 

 

 

Retrouvez d’autres interventions sur le site Internet des Rencontre internationales Antoine de Saint-Exupéry.

 

La mémoire du Petit Prince est disponible sur la Boutique du Petit Prince.

S’il vous plait… emmène-moi au théâtre

Toujours à l’affiche au théâtre La Pépinière, le Petit Prince revu et mis en scène par Virgil Tanase est un spectacle où les grands doivent emmener les petits (et inversement) pendant les fêtes. Dans son adaptation du conte, Virgil Tanase nous convie à un jeu d’enfant. Les comédiens Pierre Azema et David Legras endossent le rôle de l’aviateur et des différentes grandes personnes que le petit prince rencontre.

 

Tout comme le conte de Saint-Exupéry cette adaptation fait rire et rêver les enfants. Elle peut aussi émouvoir les grandes personnes…

Représentation le samedi à 14 heures et le dimanche à 15 heures et 17 heures. Renseingenements et réservations : Théâtre La Pépinière

 

Le pop up au pied du sapin

 

Un livre est sûrement le plus beau des cadeaux. Le Petit Prince en version pop up, propose d’entrer dans l’odyssée du petit prince, de l’animer, d’y percevoir plus de profondeur (la planète envahie par les baobabs jaillit littéralement du livre et voir le renard s’approcher réellement du petit prince a quelque chose d’émouvant). Nous qui sommes des grandes personnes, (avec un cœur d’enfant), nous voulons souvent partager les « trésors » de chaque chapitre du livre.

 

Cette version pop up  du Petit Prince, nous offre la possibilité d’être le conteur de l’histoire que nous avons découverte enfant et de la partager d’une nouvelle manière avec nos petits princes et petites princesses.

 

 

Retrouver le pop up sur la Boutique du Petit Prince.

 

Les araucarias du Brésil : prochain engagement du petit prince

Dans le cadre du Sommet mondial de Copenhague, nous vous parlons aujourd’hui d’un sujet encore trop méconnu : les araucarias du sud du Brésil (le Paraná).
L’araucaria est un arbre aujourd’hui en grand danger du fait de la déforestation sauvage et de son exploitation illicite. L’araucaria est pourtant un arbre protégé dont l’exploitation est interdite. Au Brésil bon nombre de groupes industriels et parfois des élus choisissent « d’ignorer » la loi et abattent des Araucarias. Des réseaux criminels seraient directement liés à cette déforestation.

 

José Álvaro Carneiro est le surintendant de l’IBAMA (Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles), au Brésil il est connu pour son combat contre l’exploitation illégale des araucarias. Ses techniques : débusquer les contrevenants à l’aide des autorités et transformer ces forêts ancestrales en parcs protégés et surveillés par hélicoptères.

 

José Álvaro Carneiro est déjà un ami du petit prince, il est le conjoint d’Ety Cristina Forte Carneiro qui est un des piliers de l’Hôpital du Petit Prince au Brésil.

 

Prochainement le petit prince devrait être présent dans les actions d’informations sur L’Araucaria et les dangers de sa disparition.

Le Petit Prince prend soin de sa planète depuis 1942

  Nous pouvons lire et comprendre Le Petit Prince de plusieurs manières (en se référant, par exemple, aux éléments autobiographiques). Mais à l’heure du développement durable le petit prince nous interpelle lorsqu’il parle du soin qu’il accorde à sa planète : « C’est une question de discipline, me disait plus tard le petit prince. Quand on a terminé sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planète. Il faut s’astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu’on les distingue d’avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes. C’est un travail très ennuyeux, mais très facile. »

 

 

Sachons garder ce passage en tête et pourquoi ne pas percevoir, aujourd’hui, les pousses de baobabs comme nos déchets à trier, nos veilleuses à éteindre. Si nous ne faisons pas attention nous submergeons notre habitat, notre environnement de minuscules pousses de baobabs qui plus tard seront la cause de l’encombrement, du dérèglement de notre planète…  

 

 

 

Lorsque le petit prince prend soin de sa rose, il ne fait pas que céder aux caprices de la fleur. Elle est unique au monde, donc précieuse, donc indispensable. Notre flore, nos arbres sont indispensables à notre écosystème (les arbres absorbent le CO2) et aux générations futures.

 

Le temps que le petit prince consacre à sa rose, est aujourd’hui le temps que nous devons consacrer à notre environnement. Pour connaître les gestes qui font la « toilette » de notre planète rendez-vous sur le site Cool Planet 2009.

 

Copenhague 2009 : les enjeux

Nous vous parlions précédemment de l’engagement du petit prince comme ambassadeur du développement durable. Aujourd’hui nous nous éloignons temporairement de l’univers du livre pour exposer les enjeux de Copenhague 2009 et du Sommet des Nations Unies sur le changement climatique.

 

 

Après Kyoto, Copenhague

En 2005, 175 pays ratifiaient le traité de Kyoto. Ce traité avait pour but une réduction des quantités de gaz à effet de serre des pays industrialisés d’au moins 5,2 % pour 2012.  Le nouvel accord international de Copenhague doit couvrir la période 2013-2017.

 

 

 

Ratifier le traité : une urgence

Si un accord est signé et ratifié à Copenhague, le monde sera dans les délais pour contenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C afin de ne pas provoquer des lourds bouleversements climatiques. Ne pas ratifier ce traité reviendrait à favoriser le dérèglement climatique des décennies à venir.

 

 

 

Les moyens et engagements pour y parvenir

– Les pays industrialisés doivent adopter des objectifs pour contraindre leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020, sur leur propre territoire.
– Les pays industrialisés doivent débloquer 100 milliards d’euros par an d’ici 2020 pour aider les pays en développement à adopter un modèle énergétique durable et sobre en carbone.

 

De leur côté les pays en développement s’engagent à leur tour à limiter la croissance de leurs propres émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020.

 

En cas de dérèglement climatique, ce sont les pays les plus défavorisés qui seront les premiers touchés.

Changement climatique : Scellons l’accord !

Afsané Bassir-Pour est la directrice du Centre régional d’information des Nations Unies pour l’Europe (UNRIC).  En 2008 l’UNRIC lance sa première campagne européenne d’information publique, afin de marquer le 60e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.  Le petit prince est alors nommé ambassadeur de la campagne, par Afsané Bassir-Pour, et informe le jeune public sur leurs droits.

 

En 2009 le petit prince signe un nouveau mandat pour cette fois participer à la campagne sur le réchauffement climatique. Sur le site Internet Cool Planet le petit prince est un véritable consultant en développement durable et prodigue chaque jour un conseil pour mieux prendre soin de la planète.

 

Retrouvez le petit prince sur Cool Planet 2009.

 

 

 

 

 

Nous pouvons tous manifester notre soutien, en portant les couleurs de l’évènement en cliquant sur l’image à gauche vous pouvez  télécharger le logo proposé par l’UNRIC, sur lequel apparaît le petit prince. Une fois téléchargé, imprimez votre logo sur du papier transfert.

 

Vous pouvez découper un morceau de tissus sur lequel vous pouvez transférer le logo et le porter comme un badge (utilisez une petite épingle à nourrice). Vous pouvez directement transférer le logo sur un T-Shirt.